Section 3 L’industrie et l’artisanat 1. Aperçu structurel En 2018 , l’industrie génère 3,41 % Poids de l'industrie dans l'économie de la valeur ajoutée totale (5,5 % de la (en % du total) valeur ajoutée marchande), soit 286 millions d’euros. Valeur ajoutée (2018) 3,4% Nombre d'entreprises (2019) 6,2% En 2019, le secteur rassemble Estimations d'emplois (2020) 6,2 % des entreprises. En 2020, il emploie 5,1% 5,1 % des effectifs salariés et représente Créations d'entreprises (2020) 5,2% 5,2 % des créations d’entreprises. Source : Insee 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 2. L’activité du secteur de l’industrie L’industrie a joué un rôlemoteur dans le développement de la Martinique. Dès le XIXe siècle, l’économie martiniquaise s’est structurée autour des usines centrales où la canne était transformée en sucre ou en rhum, principaux produits d’exportatio oueC. et essorn de l’épq industriel s’est accompagné du développement des petites industries artisanales, prélude de la transformation de la production de l’île. La crise de l’industrie su diecrière a conduit à la vrsi icaioftn de l’industrie selon le principe de substitution aux importations. Elle se traduit par la présence d’industries agroalimentaires, d’industries manufacturières et d2 e l’industrie extractive (cf. Ch. III, section 4 - l’énergie et l’eau).Les lois de défiscalisation ont joué un rôle important dans le développement du secteur industriel à travers le financement des investissements productifs. 2.1 L’AMPI L’Association martiniquaise pour la promotion de l’industrie (AMPI) regroupe 142 entreprises du secteur. Cette association, régie par la loi de 1901, a notamment œuvré pour la création du label « Produit de l’industrie locale » (PIL) en 1991. À travers ce label, l’association vise à asseoir la qualité des produits de l’industrie locale, àdes industriels etvaloriser le travail faire connaître et reconnaître l’étendue de la production industrielle locale. En octobre 2021, l’AMPI a signé avec les présidents des chambres consulaires, les dirigeants de la grande distribution martiniquaise et les représentants de collectifs d’entreprises une charte en faveur de la production locale. L’accent a été mis, entre autres, sur le développement d’une production saine et durable, concernée par la gestion des déchets, la réduction de la consommation énergétique, et les pratiques respectueuses de l’environneme nt. L’association œuvre également pour pallier les difficultés structurelles liées à l’insularité. Elle représente et défend les intérêts des industries locales et contribue à développer et promouvoir la production de ces industries. 1Les derniers comptes économiques définitifs publiés par l’INSEE sont ceux de 2018 . 2Elles englobent la fabrication de textiles, l’industrie de l’habillement, du cuir et de la chaussure, l’industrie du papier et imprimerie, le travail du bois, l’industrie chimique, l’industrie pharmaceutique, la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique et la fabrication de produits métalliques et la métallurgie. 90