de Saint-Kitts-et-Nevis et Trinité et Tobago occupent respectivement les quatrième et cinquième places, ces pays tirant leur richesse du tourisme pour le premier et des ressources en hydrocarbures pour le second. L’écart est plus significatif avec es autresl pays de la zone, notamment la Dominique, la Jamaïque et Haïti.Leur PIB par habitant représente respectivement 35,8 %, 30,5 % et 10,2 % du niveau martiniquais. 1.2 L’ÉQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES En 2020, les ressources de l’économie martiniquaise sont estimées à 11,5 milliards d’euros. Elles sont majoritairement issues de la production intérieure (78,3 %). Les importations comptent pour un cinquième environ des ressources (21,7 %). Les emplois comprennent la consommation des ménages (45,6 %), la consommation des administrations publiques (33,8 %), l’investissement (15,5 %) et les exportations (6,7 %). Équilibre emplois ressources en valeur e e Variations (en millions d'euros courants) 2018 Part 2019 2020 Part 2020/2019 Ressources Produit intérieur brut 8 896 75,1% 9 271 8 987 78,3% -3,1% Importations de biens et services 2 957 24,9% 2 936 2 493 21,7% -15,1% Emplois Consommation finale des ménages 5 057 42,7% 5 628 5 230 45,6% -7,1% Consommation finale des administrations4 019 33,9% 3 809 3 880 33,8% 1,9% Formation brute de capital fixe 1 691 14,3% 1 806 1 777 15,4% -1,6% Exportations de biens et services 1 064 9,0% 1 132 767 6,7% -32,3% Variation de stocks 22 0,2% --167 174 -1,5% - Source : Insee, Comptes définitifs 2020, base 2014 – CEROM, Comptes économiques rapides 2019 et 2020 En 2020, les ressources sont en repli de 6,0 %. La production diminue de 3,1 % en valeur. Quant aux importations, elles chutent de 15,1 % en lien avec la baisse de la demande interne et les effets prix.. Les entreprises locales sont affectées par l’absence d’équipements ou de matières premières disponibles. Néanmoins, cesdiffclésdppriut ’a ovisionnemen iéstl eàla crise sanitaire favorisent la production locale en substitution aux importations notamment dans l’industrie agroalimentaire. Côté emploi, la consommation des ménages (45,6 % des emplois) apparait comme le principal facteur de retournement. Dans un contexte de baisse démographique, les dépenses de consommation des ménages reculent nettement du fait des restrictions induites par crise sanitaire. L’investissement, également en repli, contribue à hauteur de 0,2 point à la baisse des emplois. Les exportations chutent en lien avec l’effondrement des dépenses directes des touristes (comptabilisées comme des exportations). De son côté, la consommation des administrations est en hausse (+1,9 % . La dynamique d) es salaires versés par l’administartion, la Sécurité sociae etl l’enseignement (qui augmentent de1,7 %) explique à elle seule la hausse de la consommation publique. ESTIMATION DE LA CROISSANCE 2021 En 2021, la Martinique renoue avec la croissance. Selon les premières estimations du CEROM, la croissance du PIB en volume atteindrait +2,6 % (après -3,9 % en 2020). L’ensemble des composantes contribuent au redressement de l’activité. La consommation finale (+3,0 %, soit +1,7 point) profite d’une dynamique favorable de la consommation des ménages (+3,4 % soit +1,9 point)et du renouvellement de l’effort de dépenses publiques qui rehausse la consommation des administrations (+2,4 %, soit +1,1 point). Enfin, après avoir bien résisté en 2020, l’investissement rebondit (+8,2 %) et contribue à hauteur de 1,7 point à la croissance. 32