collectivité territoriale s’est engagée à respecter l’objectif, 100 % si elle ne l’a pas contractualisé. À titre d’exemple, la commune de Fort-de-France a accepté de signer le contrat d’objectif avec l’État, contrairement à la Collectivité territoriale de Martinique. 2.2 COMPTES DES COLLECTIVITES LOCALES 2.2.1 Comptes de la Collectivité unique : forte hausse de l’endettement L’année 2020 est marquée par Évolution des grands agrégats des comptes de la unehausse des recettes +4,6 %) de( Collectivité unique (en millions d'euros) la CTM. Cette hausse résulte d’une hausse de l’endettement et dans une Dép. + Rég. CTM 1 400 moindre mesure d’une hausse des 1 200 subventions d’investissement reçues 1 000 de tiers (État, Union européenne). 800 Les dépenses de la CTM ont plus fortement augmenté 600 encore (+13,7 %) que les recettes en 2020. 400 Cette augmentation provient 200 essentiellement de la hausse des 0 aides à la personne (+13,9 %) et des 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Recettes Dépenses Capacité d'autofinancementEncours des dettes charges de personnel (+3,6 %). Les Source : Ministère de l’Economie et des Finances (www.collectivites-locales.gouv.fr) dépenses d’investissement directes de la Collectivité sont en légère baisse en 2020 (-2,3 %). En conséquence, le résultat d’ensemble de la CTM se dégrade fortement à -23 millions en 2020, contre +75 millions d’euros l’année précédente. La capacité d’autofinancement (ou épargne brute) de la CTM se détériore de concert de 79 millions d’euros.L’endettement de la CTM augmente significativement pour s’établir à 747 millions d’euros, soit 25 années d’épargne brute. 2.2.2 Comptes du bloc communal : baisse des dépenses Le budget des communes résiste à la pandémie Dans le contexte de la crise sanitaire mais aussi des élections municipales, la situation financière des 34 communes de la Martinique est plus résiliente qu’anticipé. Les dépenses totales ont baissé (- 5,9 %) par rapport à 2019, essentiellement du fais de la baisse des charges courantes (notamment les subventions aux associations) et malgré la hausse des charges de personnelliée au versements exceptionnels d’arriérés de cotisations sociales .1 Les recettes totales ont également baissé (-6,4 %) mais ne se sont pas effondrées. En particulier, les recettes d’octroi de mer ont progressé, contrairement àce que laissaient présager les périodes de restriction d’activité des commerces. Les recettes liées à la taxe sur les carburants ont baissé en revanche, comme le prélèvement sur le produit des jeux ou e produit de la axe de éour. Si le résultatsjl t d’ensemble des communes a baissé (-5 millions), il demeure en territoire positif et atteint 8 millions d’euros. La capacité d’autofinancement s’est même améliorée (en passant de 16 à 42 millions d’euros) à la faveur du rééquilibrage des dépenses et recettes dans la section de fonctionnement. À noter que le désendettement des communes se poursuit en 2020 (-18 millions d’euros à 375 millions d’euros). 1Voir l’Observatoire des communes de la Martinique 2021, Agence Française de Développement . 63