LE PROJET DE MODERNISATION DU TERMINAL DE LA POINTE DES GRIVES Articulé en trois volets, ce projet prévoit, dans un volet 1, l’extension du quai Sud-Est (2 ha de terre-plein supplémentaires), puis l’allongement du terre-plein au nord (150 m d’allongement de quai et 2 ha de terre- plein) et, enfin, le développement de l’arrière-port avec la création d’une véritable zone logistique assortie d’un dispositif de zone franche douanière. Ces travaux ont pris fin en décembre 2016. Le volet 2 a débuté fin 2019 et consiste à adapter les quais à l’évolution des trafics (massification des échanges) dans le respect de l’environnement (sans dragage). Ces travaux sont en attente d’autorisations environnementales (liées à la préservation des coraux).Enfin, le volet 3, prévu pour 2022, doit développer le domaine portuaire et la filière logistique par l’implantation d’une zone d’activité logistique de 26 000 m² et la fluidification des procédures et systèmes d’information. Le port a procédé à des investissements supplémentaires financés partiellement par France Relance et l’Accord territorial de Relance (à hauteur de 6,5 millions d’euros par l’État, et 3 millions d’euros par la CTM, pour un investissement de 20 millions d’euros). Ils concernent le développement d’un smart grid (mises en place de panneaux photovoltaïques pour assurer l’alimentation électrique des navires ainsi que les prises à quai pour les conteneurs frigorifiques) pour un montant de 13 millions d’euros ; la modernisation et le verdissement du bassin Radou avec le remplaceent desb msysmde ptèes ompageet de viage ourpdn tenir au sec les navires, accompagné de la mise en place d’un système de gestion des eaux propres et polluées, la modernisation du réseau d’eau et de réseau électrique pour un montant de 5 millions d’euros ; la modernisationdes réseaux secs (hydrobase et mltiuvrac) cniosstntàa mettre à our es rseauxj l é électriques et de télésurveillance, et la mise en place d’éclairage LED sur 4 ha, pour un montant de 1,7 million d’euros. Les infrastructures portuaires secondaires SiFort-de-France est incontournable, d’autres points de l’île exercent une activité maritime :Le Robert pour les importations de métal, Saint-Pierre pour les exportations d’agrégats,et Bellefontaine pour les importations du fuel pour la centrale électrique. S’agissant de la plaisance, en termes de capacité d’accueil, on dénombre plus de 1 000 places réparties dans les principaux ports de plaisance (Le Marin avec 830 places à quai et 100 bouées d’amarrage, l’Étang Z’Abricots dotés de 340 anneaux et d’un parc à bateaux de 150 places, Les Trois-Îlets avec une centaine de places, Le François, Le Robert, Case-Pilote, etc.).Le Marin est aujourd’hui la plus grande base de plaisance de la Caraïbe Sud au regard de sa capacité d’accueil. 3.2 LE TRAFIC DE MARCHANDISES Le trafic portuaire repart à la hausse en 2021, pour atteindre 2,8 millions de tonnes transportées (+2,4 %). Cependant, ce niveau demeure bien en deçà du niveau de 2019 (3,2 millions de tonnes). L’absence de rattrapage ne s’explique pas seulement par la crise sanitaire. L’activité de vracs1encore affectée en 2021 par le recul des produits pétroliers Si le trafic de vrac augmente de 1,4 % par rapport à 2020, il demeure largement inférieur aux volumes de 2019 (-18,0 %) à 1,2 million de tonnes. Le trafic de liquides continue ainsi de baisser en 2021 (-3,2 % par rapport à 2020, -23,6 % par rapport à 2019). Cette évolution s’explique par lachute u tonnage de pétrole brudt (-47 % par rapport à 2020, -67 % par rapport à 2019) liée aux arrêts techniques de la SARA (de septembre 2020 à juin 2021 puis à partir d’août), et seulement partiellement compensée par la hausse du tonnage des produits pétroliers 1Le vrac solide est principalement composé de céréales, engrais, et clinker. Le vrac liquide est principalement composé de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés. 128