Synthèse CONJONCTURE INTERNATIONALE : UNE DYNAMIQUE DE REPRISE AFFAIBLIE PAR L’ACCROISSEMENT DESINCERTITUDES Après avoir enregistré une nette contraction en 2020, l’économie mondiale a connu une reprise globalement soutenue en 2021 avec des divergences toutefois importantes d’une région à l’autre. Selon les estimations publiées par le FMI en avril 2022, e PIB monial a progressé de 6,1 % surl d l’année.Les ruptures d’approvisionnement et la dégradation de la situation sanitaire dans plusieurs pays ont finalement eu un impact modéré sur la croissance mondiale. Pour 2022, le FMI table sur une augmentation du PIB mondial de 3,6 %, soit un rythme nettement inférieur à ce qui avait été anticipé six mois plus tôt (-1,3 point).Ctete révion est en particulier liée à la guerreis en Ukraine qui a des répercussions économiques importantes à l’échelle mondiale, notamment sur le niveau des prix de l’énergie et de certaines denrées alimentaires. L’action des banques centrales va ainsi se compliquer pour arbitrer entre la limitation des pressions sur les prix et la préservation de la croissance. Dans les pays avancés, l’activité économique a enregistré une hausse de 5,2 % en 2021. Aux États-Unis, le PIB a progressé de 5,7 %, essentiellemtpoenuss péar le reond deb la cosommationn des ménages (+7,9 %) et de l’investissement des entreprises (+9,5 %). La reprise a été légèrement moins dynamique dans la zone euro, avec une augmentation du PIB de 5,3 % en 2021. D’importantes divergences existent entre les pays de la zone, avec un rythme de reprise nettement plus soutenu en France (+7,0 %) ou en Italie (+6,6 %) qu’en Allemagne (+2,8 %). Enfin, la hausse de l’activité a été particulièrement dynamique au Royaume-Uni (+7,4 %) au contraire du Japo(n +1,6 %) qui a pâti de restrictions sanitaires toujours importantes (fermeture des frontières, états d’urgence) durant l’année. Pour 2022, le FMI anticipe une croissance de 3,3 % dans les économies avancées. Peu dépendants de l’économie russe, les États-Unis verraient leur PIB progresser de 3,7 % sur l’année tandis que dans la zone euro, le PIB augmenterait de 2,8 %. Importateurs nets de produits énergétiques, les pays européens sontparticulièrement impactés par lahue deass scous mondau alorsx qr i ue plusieurs secteurs industriels sont affectés par des ruptures d’approvisionnement liées aux sanctions prises à l’encontre de la Russie. Selon les prévisions de la Banque de France, le PIB de la France progresserait de 3,4 % dans le scénario conventionnel et de 2,8 % dans le scénario dégradé. La croissance française serait ainsi supérieure à celle anticipée par le FMI en Allemagne ou en Italie (respectivement +2,1 % et +2,3 %) mais inférieure à celle prévue en Espagne (+4,8 %) ou au Royaume-Uni (+3,7 %). Dans les économies émergentes et en développement, la progression du PIB a atteint 6,8 % en 2021. Cela s’explique essentiellement par la croissance particulièrement soutenue enregistrée en Chine (+8,1 %) et en Inde (+8,9 %) alors que le rythme a été plus modéré en Russie (+4,7 %), au Brésil (+4,6 %) et en Afrique du Sud (+4,9 %). En 2022, ce groupe de pays pourrait voir son PIB croître de 3,8 %. Obérée par les restrictions sanitaires strictes, la croissance chinoise serait limitée à 4,4 % tandis que la Russie verrait son activité économique se dégrader de 8,5 %. À l’inverse, la hausse du PIB pourrait atteindre 8,2 % en Inde. Sources : FMI, Banque de France, données arrêtées à la date du 20 avril 2022 12