Un attachement particulier à l’argent liquide en Martinique En Martinique comme dans l’Hexagone, la carte bancaire apparait comme le moyen de paiement privilégié par les consommateurs. Elle est tè aprcée par ’lenrs péi sembe es acteursld (tant les consommateurs, que par les commerçants et les autorités publiques) pour sa rapidité, sa facilité d’utilisation et son caractère sécurisé (garantie de paiement notamment ). Le montant des paiements par carte par habitant progresse (+9,8 % après +2,3 % en 2020). En revanche, le montant des retraits en carte par habitant affiche un repli (-2,8 % après -0,4 % en 2020). À titre comparatif, ces montants moyens par habitant progressent dans l’Hexagone (respectivement +9,4 % et +4,6 %). Évolution des transactions Montant des transactions par moyennes par habitant (en euros) habitant en 2021 (en euros) 10 000 10 000 8 000 +9,8% +2,3% 8 000 6 000 6 000 7626 8170 -0,4% -2,8% 4 000 4 000 2 000 2 000 4245 0 1743 0 2017 2018 2019 2020 2021 Retrait annuel en carte parPaiement annuel en carte par Paiement annuel en carte par habitant habitant habitant Retrait annuel en carte par habitant Martinique Hexagone Source : IEDOM Sources: IEDOM, Observatoire CB Pour autant, les Martiniquais se distinguent des Français hexagonaux par un recours plus significatif à l’argent liquide. En effet, l’écart entre retraits et paiements par carte bancaire est beaucoup plus resserré en Martinique. En 2021, hors paiements par chèque ou virement, un Martiniquais a réglé en moyenne 35,8 % de ses dépenses en liquide et 64,2 % en carte bancaire, contre 17,6 % en liquide et 82,4 % en carte bancaire pour un Français de l’Hexagone. Ainsi, un Martiniquais a effectué, en moyenne, 4 245 euros de paiement en liquide et 7 626 euros en carte bancaire, contre 1 743 euros de dépenses en liquide et 8 170 euros par carte bancaire pour un Français de l’Hexagone. À noter que les évolutions spécifiques de la monnaie fiduciaire (billets et pièces) sont détaillées dans la note « La circulation fiduciaire ».1 3.2 LES CHÈQUES Les chèques présentés à l’encaissement sont échangés soit entre les différents établissements financiers, par l’intermédiaire du Système interbancaire de télécompensation, soit en interne au sein de chaque établissement. Les chèques échangés en interne ne sont pas comptabilisés, tout comme les chèques envoyés pour compensation en métropole (notamment ceux envoyés par voie postale en règlement des factures d’électricité, de téléphone, etc.). 1cf. IV-4-4 en fin de rapport. 158