départementales des frais de tenue de compte rejoignent les moyennes France entière des établissements facturant des frais de tenue de compte ». Le 2 novembre 2018, le ministre de l’Économie et des Finances et la ministre des Outre- mer ont confié à la présidente du CCSF, le soin d’élaborer un nouveau rapport, dont l’objectif était d’établir un bilan des évolutions tarifaires sur la période 2014-2018 et de proposer de nouvelles orientations pour les années à venir.Ce rapport, publié en février 2019, fait ressortir notamment que « les accords triennaux avec réunions annuelles de suivi et de concertation recommandés par le rapport de 2014 et les orientations de l’Avis du CSF se sont traduits parC une convergence des frais de tenue de compte quasiment atteinte dans les DOM, conformément à l’objectif affiché pour la période 2014-2017, même si le développement récent des frais de tenue de compte en métropole a contribué à faciliter la réalisation de cette convergence ». La vigilance quant à l’évolution des tarifs bancaires a été renforcée en 2019 avec la mise en œuvre del’engagement, pris par les banques le 11 décembre 2018, de non-augmentation des tarifs de l’extrait standard (aux particuliers) sur l’année2019. L’ensemble des établissements a respecté cet engagement de non-augmentation en 2019. Cet engagement n’a pas été renouvelé les années suivantes. En 2020, il n’y a pas eu d’effet de rattrapage à la hausse. Après deux ans de stabilité, les tarifs bancaires métropolitains et IEDOM, c’est-à-dire des DCOM de la zone euro au 1er octobre 2021 affichent des évolutions moins favorables. Ainsi, 6 tarifs moyens métropole et 8 IEDOM augmentent entre avril 2020 et avril 2021. Dans les DCOM, ces hausses tarifaires moyennes demeurent inférieures à un euro en valeur réelle, sauf pour les frais de tenue de compte qui augmentent de 2,5 euros soit 12,9 % en un an. Il est à noter que le même tarif métropole connaît une hausse limitée de 0,8 %, le tarif DCOM est donc maintenant bien supérieur autarif métropole. L’abonnement àdes serces de anue àbqvi distance est le seul tarif à baisser dans les DCOM (-50 % en un an) se rapprochant du tarif métropole (0,08 euro dans les DCOM contre 0,01 euro en métropole). Focus sur la Martinique : un renchérissement des tarifs bancaires La plupart des tarifs moyens, soit 9 sur les 14 recensés au sein de l’Observatoire, enregistrent une hausse entre 2020 et 2021. Si pour certains d’entre eux, le rehaussement reste limité à une dizaine de centimes, pour d’autres, l’augenatiomtn pseleuoen’ rdéasvaleur réele.l Ainsi, les frais annuels de tenue de compte sont relevés de 2,14 euros (+9,2 %), la fourniture de carte de paiement à autorisation systématique de 1,30 euro (+4,1 %), et les frais de rejet de chèque de 1,79 euro et 1,92 euro respectivement pour les montants inférieurs ou supérieurs à 50 euros (+6,4 % et +4,1 %). Seuls deux tarifs bénéficient d’une baisse : l’abonnement mensuel de banque à distance (-0,23 euro soit -46,9 %) et la fourniture de carte de paiement à débit immédiat (-0,08 euro soit -0,18 %). Par ailleurs, deux tarifs demeurent stables, à savoir le retrait d’espèces dans un automate d’une autre banque (premier retrait payant, intervenant après plusieurs retraits gratuits) et le frais de rejet de prélèvement. Par rapport aux tarifs moyens relevés dans l’Hexagone, 8 tarifs sont supérieurs en Martinique.Les écarts les plus significatifs concernent les frais annuels de tenue de compte (25,40 euros en Martinique contre 19,32 euros dans l’Hexagone) et l’abonnement mensuel de banque à distance (0,26 euro en Martinique contre 0,01 euro dans l’Hexagone). La Martinique présente d’ailleurs, pour ces 2 tarifs, les frais les plus élevés des DCOM . 172