En effet, le taux d’équipement automobile des ménages martiniquais atteint Moyens de transports utilisés pour se 74,0 % en 2018, contre 72,7 % à la Réunion, rendre au travail (%) 70,2 % à la Guadeloupe, et 57,6 % en Guyane. Ce taux reste néanmoins largement inférieur à Transports en commun 7,8% celui de la France hexagonale, où 81,3 % des Voiture, camion ou Pas de déplacement ménages sont équipés d’au moins un véhicule fourgonnette 2,8% automobile. 83,5% Marche à pied La voiture est le moyen de transport le (ou rollers, plusut uneiliséparles Martiniquais. Selon patinette) 4,6% enquête de l’Observatoire territorial des Deux-roues Vélo (y compris à transports de Martinique (O2TM), quel que soit motorisé assistance électrique) le motif de déplacement, la voiture est le mode Source : Insee 1,1% 0,2% de déplacement privilégié (74,6%des déplacements). Selon l’Insee , 83,5 % des actifs se rendent au travail en voiture, contre 73,7 % pour la1 France (hors Mayotte). Dans le même temps, seuls 7,8 % des actifs se rendent au travail en transports en commun, un chiffre bien inférieur à la moyenne nationale (hors Mayotte) de 15,8 %. La marche concerne 4,6 % des déplacements. Les deux-roues et le vélo restent, quant à eux, des modes de transport marginaux, ne représentant respectivement que 1,1 % et 0,2 % des déplacements. Une saturation du réseau routier Le regroupement du centre économique de l’île sur deux communes adjacentes, Fort-de- France et Le Lamentin, entraîne la saturation du réseau routier en période de pointe.Avec la prédominance de la voiture comme moyen de transport et en l’absence d’un covoiturage développé, le trafic routier atteintdes niveaux particulièrement élevés sur certains axes. Entre 7h00 et 8h00, la congestion est très élevée et les conditions de circulations difficiles. Pourles deux sens de circulation, le trafic atteint 140 000 véhicules en moyenne par jour sur l’A1 (entre l’échangeur de Dillon et l’aéroport), 84 000 sur la partie nord de la RN5 entre l’échangeur de Carrère et l’échangeur de Ducos, et 64 000 sur la RN1 (partie ouest) entre le rond-point de Place d’Armes et le rond-point de Mangot-Vulcin. Le niveau de saturation routier atteint 136,0 % entre l’échangeur de Dillon et le canal du Lamentin, 110,0 % entre l’aéroport et l’échangeur de Ducos (RN5) et 99,0 % entre Mahault et le giratoire de Mangot-Vulcin. Une pollution atmosphérique aux particules fines élevée La circulation routière élevée engendre des problèmes de pollutionsonore et atmosphérique notamment en termes de concentration de dioxyde d’azote et de particules fines. Les émissions de dioxydes d’azote en Martinique et de particules fines (PM10) proviennent pour2 29 % des transports routiers et pour 12 % et 7 % des autres transports (maritime et aérien) respectivement.3 1Données issues du recensement de la population RP2018 exploitation principale, Martinique au 01/01/2021. 2Madininair, Rapport d’activité 2020. 3Pour le reste des émissions de dioxyde d’azote, elles proviennent à 55 % du secteur de l’énergie, 2 % de l’agriculture, 2 % pour l’industrieet le secteur tertiaire. Concernant les émissions de particules fines PM10, elles proviennent pour 40 % d’entre ellesde l’industrie/déchets, à 12 % pour le secteur de l’énergie, 7 % sur le secteur tertiaire et 5% l’agriculture. 124