filières d’élevage, la production de viande (hors volaille) est en baisse (-7,5 %) essentiellement due au replides abattages de viande bovine (-16,6 %) en lien avec la sécheresse. Pour les professionnels de l’agroalimentaire, la réalité est plus contrastée et les productions inégales. La production de rhum s’inscrit en baisse (-7,4 %) à 103 492 HAP conduisant les industriels à déstocker pour assurer la demande sur le marché local (+2,3 %) et les exportations (+15,7 %). En revanche, la production de sucre est en hausse (+8,0 %) à 1 292 tonnes, malgré une teneur en sucre de la canne moins importante cette année. Un secteur secondaire dynamique Au sein du secteur secondaire, les professionnels sont résilients et l’activité se maintient, notamment dans l’industrie.Les ventes de fioul, qui sont un indicateur du niveau de l’activité industrielle,progressent en 2021 (+6,4 % après -13,2 % à fin 2020).Dans la branche construction, l’activité retrouve de l’allant. Les ventes de ciment progressent (+11,7 %) à 154 122 tonnes, soit un niveau proche de celui de 2019 (152228tonne. Cete reprise se traduit tantts) par la réalisation de chantiers de grande envergure (poursuite des travaux du lycée Schœlcher et de l’aéroport Aimé Césaire) que par la vitalité de la construction privée.De plus, grâce au rattrapage de chantiers intervenu dans l’année à la suite des arrêts contraints de 2020, les attestations de conformité électrique progressent (+31,7 %) traduisant un niveau d’activité supérieur dans le second œuvre. Le secteur fait face, en fin d’année, à des préoccupations liées à la hausse des prix des matières premières. Dans le tertiaire, le rééquilibrage de la consommation conditionne l’activité Dans le secteur tertiaire, l’activité reste conditionnée par les mesures de restrictions sanitaires.Lors des deux périodes de confinement intervenues dans l’année, l’activité des entreprises est contrastée selon qu’elles restent ouvertes ou non. Par ailleurs, les périodes de confinement contribuent à modérer et recomposer la consommation des ménages et par ricochet l’activité du secteur. Le secteur automobile parvient à regagner en partie ses positions de 2019, après la chute des ventes intervenue en 2020. Les ventes retrouvent un niveau moyen (12 965) et progressent de 14,0 % après -28,3 % en 2020. Le secteur de la grande distribution, non concerné par les fermetures de magasins, soufemfr oinsde al crise sniaire.atTuefos, lesiot restrictions d’accès aux produits «non essentiels » empêchent la croissance du secteur. Le chiffre d’affaires cumulé des enseignes de la grande distribution (hypermarchés et discounters) stagne (+0,9 %) à 935 millions d’euros en fin d’année. Enfin, la digitalisation des commerces, en premier lieu le développement du « click and collect », a pu participer à la légère expansion du secteur des services. Le tourisme : un secteur toujours sinistré Le secteur du tourisme est particulièrement affecté par les conséquences de la crise sanitaire malgré un démarrage prometteur de la haute saison touristique. En effet, dès le mois de décembre 2020, à la faveur des nombreuses campagnes de communication du Comité martiniquais du tourisme (CMT), de la fin du confinement (8 décembre 2020) et de la fermeture des stations de ski dans l’Hexagone, les niveaux de réservation pour le premier trimestre 2021 laissent présager une fréquentation supérieure à celle de 2020 (hors croisiéristes). L’introduction d’une septaine (18 janvier) et des motifs impérieux (2 février) pour les voyageurs à destination de la Martinique portent un coup d’arrêt à la fréquentation de l’île. Les fréquentations de l’aéroport et des hôtels reculent respectivement de 2,3 % et de 10,6 % (nuitées hôtelières). Le nombre de touristes chute une nouvellefois (-41,0 % après -41,9 % en 2020) à 330 368, en raison de l’absence de croisière et de la baisse de la plaisance (-49,4 %). Par conséquent, la dépense globale des touristes se replie (-7,5 %). Seul motif de satisfaction, la dépense moyenne des touristes de séjour est en hausse à 809,9 euros (+6,1 %). 15