Structure des exportations en Guadeloupe (hors énergie) 2021* 26,8% 21,3% 12,2% 17,4% 4,1% 18,3% 2011 29,1% 10,1% 14,7% 15,8% 8,2% 22,1% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Produits des industries agroalimentaires (IAA) Matériels de transport Biens intermédiaires Produits agricoles, sylvicoles et de la pêche Source: Douanes. Équipements mécaniques, matériels électriques Autres produits *Données provisoires. 6.2.2 Les principaux clients La France demeure le partenaire privilégié de la Guadeloupe en absorbant 35,4 % des exportationsde l’île. Les exportations de bananes (29,8 % des exportations vers la France) et de rhum (21,8 %) représentent la moitié des flux exportés. Un quart des exportations à destination de la France est lié à l’activité des entreprises œuvrant dans l’aérien, l’industrie, l’automobile et le maritime. En parallèle, les exportations de la Guadeloupe vers les autres Départements français d’Amérique (DFA) représentent un peu moins de la moitié des flux d’exports (29,2 % vers la Guyane et 13,6 % vers la Martinique). En 2021, les exportations à destination de la Guyane sont près de trois fois plus élevées qu’en 2020, sous l’effet de la hausse des réexpéditions de produits pétroliers. Vers la Martinique, les exportations de la Guadeloupe sont stables : elles se composent pour 26,4 %, de réexpéditions de produits pétroliers, pour un peu moins d’un tiers, d’expéditions du secteur primaire et de l’industrie agroalimentaire et, pour un quart, d’exportations des industries aériennes, maritimes et automobiles. Les exportations vers la Caraïbe (7,2 % des exportations) et les autres pays de l’Union européenne (5,4 %) restent limitées. Évolution des exportations par principaux clients (en millions €) Amérique du nord 2018 2019 2020* 2021* Union européenne Caraïbes Guyane Martinique France Source : Douanes. 0 20 40 60 80 100 120 140 *Données provisoires. 6.3 LE SOLDE DES ÉCHANGES EXTÉRIEURS DE BIENS La Guadeloupe, du fait de son insularité et d’un tissu industriel peu développé, présente une balance commerciale (hors services) structurellement déficitaire. Avec une économie fortement tertiarisée et un marché de faible taille, une part importante de la demande guadeloupéenne est satisfaite par les importations. Aussi, les principales e xportations de l’île (produits del’industrie agroalimentaire et du secteur primaire) souffrent d’unefa ible compétitivité sur le marché mondial. Ainsi, le déficit commercial (hors services) de la Guadeloupe s’établit à 2,8milliards € en 2021 (+12,7 % sur un an). 69