Section 4 L’évolution de la situation monétaire Après une année bancaire exceptionnellement dynamique en 2020 liée à la mise en place desPrêts Garantis par l’État (PGE) et au surplus d’pargne dé esagets économiues, l’activitén q bancaire tend à retrouver son rythme normal en 2021. Son rythme de croissance se rapproche en effet de son niveau de longue période, avant la crise sanitaire. La collecte des dépôts s’établit à 9,7milliards € et croîtde4,5 % sur un an. Les dépôts à vue augmentent de 6,1 %, tandis que les placements liquides, à court terme et à long terme progressent de 3 %. En parallèle, l’encours sain de crédits atteint11 milliards € et enregistre1 une hausse de 3 % sur un an. La progression des crédits octroyés aux ménages est plus etlne (+3,7 %), tandis que celle des entreprises retrouve une dynamique de longterme (+4,2%)et que l’encours des crédits aux collectivités locales est en repli (-4,3 %). Les taux de croissance des crédits et des actifs observés, en ralentissement cette année, sonten adéquation avca fe l in des octrois massifs de PGE sur une place bancaire mature, dans uncontexte socioécon- omique qui s’est tendu. Alors que l’année 2021 a été marquée par uneaccentuation de lcrisa e sanaiitre en Guadeloupe et par des mouvements politiques et sociaux en fin d’année, lctivi’a tébancaire continue de croître, mais à un rythme plus modéré. Dans ce contexte, la sinistralité de la place bancaire reste maîtrisée en 2021. Le taux de créances douteuses local s’élève à 4,0 % (+0,1 point). Pour compléter les statistiques IEDOM, deux sources de données de la Banque de France sont utilisées dans cette section : - les statistiques nationales ; - les statistiques régionales et départementales. La première est utilisée lorsqu’il est fait référence à la France hors DROM-COM. Les encours mobilisés sont alors ceux du secteur non financier (ménages, sociétés non financières et administrations publiques). Les statistiques régionales et départementales sont quant à elles utilisées à des fins de comparaisons départementales. Pour plus d’informations sur les spécificités de chacune des sources, se référer au site de la Banque de France : https://www.banque-france.fr/. 1. Les avoirs financiers des agents économiques 1.1 L’ENSEMBLE DES ACTIFS FINANCIERS Croissance plus modérée des actifs financiers Évolution des actifs financiers Taux de croissance en glissement annuelEncours en millions € En 2021, les actifs financiers2affichent une 20% 9 900 18% progression moins soutenue en Guadeloupe. À fin 16% 9 400 décembre 2021, l’encours s’établit à 14% 13,8% 8 900 9,7 milliards € 12% et progresse de 4,5 % sur un an (+13,8 % en 2020). 8 400 10% Bien qu’il marque un ralentissement par rapport à 8% 6,3% 7 900 6% 4,5% 7 400 l’année précédente, ce rythme de croissance se 4% 3,1% 2,9% 6 900 rapproche du taux de croissance annuel moyen 2% 0% 6 400 observé entre 2011 et 2019 (+3,8 %) et témoigne déc.-17 déc.-18 déc.-19 déc.-20 déc.-21 d’un retour à un« rythme de croisière ». Source : IEDOM. 1Les établissements bancaires installés localement (ECIL) concentrent 94,2 % de l’encours total des crédits au 31/12/2021. 2Cf. Annexe « Les actifs financiers ». 206