4. L’eau1 La gestion de l’eau La production, la distribution d’eau potable et l’assainissement sont des services publics qui relèvent depuis la fin de l’année 2021 du nouveau Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMEAG). Auparavant, ils relevaient de la compétence des communes. Crééle 1 septembre 2021 par la loi n°2021-513 du 29 avril 2021, le SMGEAG se substitueer aux régies locales. Désormais, le SMGEAG réunit les 5 EPCI (Cap Excellence, Grand Sud Caraïbe, Nord Grande-Terre, La Riviera du Levant et le Nord Basse-Terre), la RégiontleDépaeete rtmn. Dece fait, les services de ces collectivités majeures et communautés d’agglomération ainsi que l’État ont fixé cinq objectifs tels que : fournir une eau de qualité et en quantité suffisante aux foyers guadeloupéens ;assurer la préservation des milieux aquatiques et naturels ; promouvoir le dialogue social et préserver l’emploi ; maintenir l’équilibre des finances et la soutenabilité desdits services publics, en visant un prix de l’eau payé aux usagers socialement acceptable ; assurer la participation des usagers, de socioprofessionnels et des salariés de l’eau à la définition et à la gestion de l’opérateur unique. La nouvelle gouvernance a vocation à mettre en place à une organisation robuste afin d’apporter une amélioration durable à la distribution de l’eau potable. Sa création vise notamment à disposer d’un véhicule juridique qui aura la capacité de réaliser les emprunts nécessaires à la mise en œuvre des investissements indispensables à la restauration des services publics de l’eau etde l’assainissement .2 Le mode de gestion du Syndicat s’effectue en direct et délégué. La gestion directe est réalisée pour 23 communes de l’archipel réparties en trois territoires (Grande-Terre, Centre et Basse-Terre). Les autres communes ont opté pour la délégation de service public. Le SMGEAG reprend les missions du service public de l’eau potable et l’assainissement collectif et non collectif tout en effectuant désormais deux nouvelles missions : la Gestion des Eaux Pluviales Urbaines (GEPU) et la Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI). Actuellement, la population guadeloupéenne reste confrontée à des coupures d’eau à causede la vétusté actuelle du réseau. Des « tours d’eau » continuent d’être organisés quotidiennement pour éviter autant que possible le manque d’eau dans certaines zones particulièrement défavorisées. De plus, la distribution de l’eau est souvent perturbée par des travaux et des fuites. Climat, ressources naturelles et besoins Les précipitations sont très importantes en Basse-Terre, en particulier sur la côte-au-vent, en raison de la présence du massif de la Soufrière. Avec un relief moins marqué, la Grande-Terre, Marie-Galante, La Désirade et Les Saintes enregistrent une pluviométrie moindre.Les épisodes de sécheresse se manifestent alors plus fréquemment au sein de ces dernières. Ainsi, l’archipel se caractérise par un réseau hydrographique très diversifié. L’île de la Basse-Terre, caractérisée par des formations volcaniques, est drainée par plus de 50 cours d’eau à écoulement permanent. 1Source : « Eau et assainissement les chiffres clés », janvier 2021. 2Source : « Installation du Syndicat mixte de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe», septembre 2021. 127