+12,5 % en Guadeloupe qu’en France hexagonale. Avec un mode de consommation identique, un ménage métropolitain devrait augmenter son budget de consommation de +17,0 % en Guadeloupe, alors qu’un ménage guadeloupéen le diminuerait de 7,5 % en métropole, en conservant la même structure de consommation. Les secteurs les plus touchés par cet écart sont l’alimentaire (+32,9 % en Guadeloupe), les communications (+32,8 %) et la santé (+18,7 %). En 2015, ces écarts de prix synthétiques s’observent aussi en Martinique et en Guyane, avec une différence respective +12,3 % et +11,6 % avec la métropole. Entre 2010 et 2015, ces derniers se sont creusés en Guadeloupe (+4,2 points) et en Martinique (+2,6 points). Toutefois, l’écart s’est réduit en Guyane (-1,4 point). On peut également retrouver cette problématique d’écart de prix en France métropolitaine, notamment entre la région parisienne et la province. En 2015, l’INSEE estimait cet écart à +9% en région parisienne. 6. Les échanges extérieurs Avertissement : Les données des Douanes exploitées ci-après ont un caractère provisoire et sont susceptibles d’être modifiées sur les deux derniers exercices. Enfin, les mouvements concernant les produits pétroliers raffinés et les hydrocarbures, marqués par des phénomènes de stockage et de réexportation, doivent être interprétés avec prudence. LES ÉCHANGES EXTÉRIEURS SE REDRESSENT EN 2021 En 2021, les échanges extérieurs se redressent, après une année 2020 marquée par la pandémie de COVID- 19. Les importations et les exportations de la Guadeloupe augmentent (respectivement +14,8 % et +34,1 %), en dépit du contexte sanitaire encore fragile. Elles sont tirées à la hausse par une meilleure orientation de l’activité économique. La hausse des échanges extérieurs est également alimentée par les tensions inflationnistes qui touchent le secteur del’énergie et le fret. Le ratio des montants échanés aux volumeg s1s’établit à 156% dans le cas des importations et 107 % dans celui des exportations (respectivement 148 % et 101 % en 2020). Dans le cas des produits pétroliers, ces ratios s’accroissent de manière significative (+18 points pour les importations et +30 points pour les exportations). Hors produits pétroliers, les évolutions sont plus modérées (+2 points pour les importations et les exportations). Évolution du rapport des valeurs aux volumes échangés (Échanges totaux) Échanges de produits pétroliers Échanges hors produits pétroliers 180% 120% 240% 160% 100% 200% 140% 80% 160% 120% 60% 120% 100% 40% 80% 80% 20% 40% 60% 0% 0% Source : Douanes. Importations *Donnéesprovisoires Exportations 6.1 LES IMPORTATIONS DE BIENS 6.1.1 L’évolution et la structure des importations En 2021, les importations de biens progressent (+14,8 % sur un an) après une baisse liée à la crise sanitaire en 2020 (-8,4 %). En particulier, les importations de produits pétroliers raffinés augmentent de manière soutenue (+46,7 % après -33,9 % en 2020). 1Il s’agit de la division la valeur des flux échangés (importations ou exportations, selon le cas) par leur volume. 65 110221023102410251026102710281029102*0202*1202110221023102410251026102710281029102*0202*1202110221023102410251026102710281029102*0202*1202