- Investir dans l’aménagement du territoire en équipements sportifs et structures culturelles (7 millions d’euros): réhabilitation de la base nautique de Sainte-Anne, construction de 10 plateaux sportifs dans les communes, création d’un centre des musiques et des danses traditionnelles, création d’un centre d’art contemporain, réhabilitation du cinéma Rex et création d’un pôle artistique et culturel… ; - Renforcer l’attractivité de la Guadeloupe par le marketing territorial et le développement de pôles d’excellence (120 millions d’euros) : modernisation des infrastructures aéroportuaires, création d’une bretelle et d’un passage inférieur reliant la RN 11 à la RN1 sur l’échangeur de la Jaille, conrtistucon dela « MédecineValley », réhabilitation des pistes des aérodromes de La Désirade et de Grand-Bourg de Marie- Galante, aménagement des ports, construction de la maison du miel, restructuration de la zone d’activité économique de Calebassier à Basse-Terre, poursuite et extension de la politique de renforcement des pôles commerciaux, artisanaux et desericesv …. Au-delà de ce plan de relance, de nombreux autres grands chantiers sont également en cours à la fois dans le domaine scolaire (avec la reconstruction et le renforcement parasismique de la cité scolaire de Baimbridge), culturel et religieux ( avec la restauration de l’Église de Saint-Pierre et Saint-Paul à Pointe-à-Pitre), de la santé (avec notamment la poursuite des travaux du nouveau CHU) et du réseau routier (travaux de réfection complète de la RD207 à La Désirade,Mise aux normes du pont de Bouliqui 3 au Abymes, l’ménagement de la dessertex a du CHU RD106 Perrin Abymes (phase 2), la reconstruction du Pont Perinet au Gosier, la réhabilitation du pont Misère à Basse-Terre, les travaux d'aménagement de l'embarcadère du bord de mer et de la RD7 à Trois-Rivières, les travaux de construction du marché aux poissons au Port de Grand-Bourg de Marie-Galante, les travaux aménagement port de pêche au Gosier… 3. Le logement 3.1 LE PARC DE LOGEMENTS Entre 2013 et 2018, le nombre de logements a augmenté de 5,8 %. En 2018, la Guadeloupe compte 229 422 logements (contre 216 935 5 ans plus tôt) dont 15,2 % de1 logements vacants et 9,4 % de résidences secondaires. Les résidences principales représentent 75,3 % des logements. Elles sont occupées à 58,6 % par leur propriétaire et à 36,1 % par des locataires. 5,3 % des occupants sont logés gratuitement. Selon l’Insee, si une partie de la vacance est nécessaire au bon fonctionnement du marché du logement, la Guadeloupe souffre surtout d’une vacance structurelle. Cette dernière peut s’expliquer par la vétusté des logements (58 %des logements vacants de plus de 2 ans ont plus de trente ans et 37 % ne possèdent pas l’eau et/ou l’électricité) et par les problèmes d’indivision ou de succession non réglés. Leparc des logements est plutôt récent en Guadeloupe : 51 % des logements ont été2 construits après 1990 et 15 % après 2005. Par ailleurs, la qualité et le confort des logements continuent de s’améliorer. Ainsi, les habitations de fortune et les cases traditionnelles ne représentent plus que 2 % des résidences principales en 2018 (contre 3,3 % en 2008). 1 Observatoire de l’habitat, DEAL Guadeloupe. 2Le logement en Guadeloupe, Insee, mai 2017. 137