La stabilisation de la surface agricole Évolution de la surface agricole utile représente un enjeu important pour le territoire (en ha) 50 000 et l’économie agricole. En 2015, de nouveaux outils ont ainsi été installés afin d’améliorer la 40 000 connaissance de l’occupation duterritoire par la 30 000 numérisation des espaces agricoles, en complément de la Commission administrative 20 000 installée en 2014 et destinée à rendre des avis 10 000 conformes sur les documents d’urbanisme, et tout projet d’urbanisation des espaces 0 sur 1989 2000 2010 2013 2016 agricoles. Source : Agreste -Recensements agricoles et Enquêtes Structure. Baisse du nombre d’exploitations agricoles Après une contraction de l’ordre de 3,7% en moyenne par an entre 2010 et 2013, le nombre d’exploitationsagricoles continue de baisser, mais à rythme moindre : ilaffiche une diminution de 1,6 % en moyenne annuelle entre 2013 et 2016 pour atteindre 6 647 exploitations. Depuis 1989, cette baisse est de 3,2 % en moyenne par an. La surface moyenne des exploitations s’établit quant à elle à 4,2 ha en 2016 (environ 3 ha en 1989). Diminution de la population agricole En2013, la population agricole affiche une diminution de 12 % par rapport à 2010, soit1 une pportion proche de la baisse du nombre d’exploitations.ro L’âge moyen des chefs d’exploitations,co-exploitants et associés est de 53 ans, contre 51 ans en 2010. Les femmes en représentent 24 %, en augmentation de 10 % sur 3 ans. La structure de la main-d’œuvre reste la même qu’en 2010 avec 90 % de travailleurs permanents et 10 % de saisonniers. Les professionnels du secteur sont essentiellement des non-salariés (70,8 % des emplois) et représentent 4,4 % de l’emploi en Guadeloupe en 2016. Selon l’enquête emploi en continu 2018, 3 % des emplois salariés relèvent du secteur agricole. Les principaux dispositifs de soutien au secteur agricole L’agriculture guadeloupéenne bénéficie de différents dispositifs de soutien financier. En 2019, 66,9 millions € ont été attribués au titre du POSEI (cf. S2.2.1), dont respectivement 30,7 millions€ et 14,0 millions € aux secteurs de la banane et de la canne à sucre. Les aides nationales ont atteint 89,4 millions € dont 83,3 millions € au titre de l’aide à la filière canne (73,9 % en faveur de l’industrie sucrière et rhumière). Par ailleurs, 19,5 millions € ont été versés dans le cadre du Plan de développement rural (PDR). Pour la période 2014-2020, le montant de l’enveloppe du Fondseuropéenagricole pour le développement rural (FEADER) s’élève à 174 millions € (143millions €pour la période 2007- 2013).Le programme s’étalant sur la période 201-2020 est prolongé de deux ans avec une4 enveloppe prévue de 63 millions euros. Une aide exceptionnelle allant de 3 000€ à50 000 € est par ailleurs accordée par la Région aux entreprises agricoles et agroalimentaires pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. En complément du financement 0,6 million € de la Région Guadeloupe, 2 % du FEADER pourront également être mobilisés. Le Fonds de garantie agriculture-pêche (FOGAP), créé en 2010 à l’initiative de l’État, facilite l’accès aux crédits bancaires des entreprises des secteurs agricoles (hors canne à sucrete banane), sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture. Il offre une garantie bancaire de80 % du montant des prêts de montant maximum de 300 000 €. 1Dernières données disponibles. 91