Remarques méthodologiques Ce chapitre présente, d’une part, l’organisation et l’activité du secteur bancaire et financier et, d’autre part, l’analyse financière de ce secteur en Guadeloupe. Le champ des établissements de crédit (EC) retenu diffère selon la statistique présentée. La notion d’établissements de crédit installés localement (ECIL) correspond aux tablissementsé de crédit et assimilés ayant un guichet dans le département et produisant un bilan retraçant l’activité locale.Les établissements de crédit non installés localement (ECNIL) intègrent ceux n’ayant pas de représentation locale effective, mais dont les encours de crédits en faveur d’entités juridiques ayant leur siège social en Guadeloupe sont significatifs. Par conséquent, cette liste n’est pas exhaustive. La production de statistiques relatives à la situation financière des établissements de crédit découled’une approche différente. En effet, certains établissements locaux sont des succursales de banques implantées dans l’hexagone et mutualisent leurs activités de back-office hors du département. Les charges d’exploitation qui résultent de l’activité de l’établissement dans le département apparaissent difficiles à appréhender (sauf lorsque les activités réalisées hors du département sont précisément refacturées) et la production de certains indicateurs d’activité peut s’en trouver affectée. L’analyse de l’volution duprodié ut netbancairete les éultasrs tpérsentsé dans ces sections reposent uniquement sur un échantillon d’établissements ayant un agrément de banque de plein exercice, pour lesquels les données sont sériées géographiquement et représentatives. De plus, pour cette édition du rapport annuel de l’IEDOM, des modifications méthodologiques à la constitution des agrégats bilanciels figurant dans la section 3 de ce chapitre ont été adoptées. Elles permettent de restituer une image plus fidèle de la réalité économique des opérations. Les postes « Siège et succursales » (S03_1420 à l’actif et S03_2380 au passif) enregistrés dans les opérations diverses en classe 3 sont reclassés au sein des opérations interbancaires en classe 1. En effet, celles-ci s’apparentent à des opérations de trésorerie interne. Par ailleurs, ce chapitre propose une analyse des données extraites du Service central des risques (SCR) de la Banque de France. Celles-ci sont recenésàse partir d’un seuil déclaratif de 25 000 € de crédits par guichet bancaire et par bénéficiaire. Elles concernent les encours de crédits distribués par les établissements de crédit implantés sur le territoire français, en faveur d’entités juridiques dont le siège social se situe en Guadeloupe. Même si ellen’est pas exhaustive, cette source d’information permet une analyse sectorielle pertinente des encours de crédits aux entreprises et aux collectivités locales et de leur évolution. À partir de la centralisation des risques de mars 2012, les établissements de crédit appliquent un nouveau cahier des charges, qui se traduit parl’arrêt des déclaratio s encoursnsde privés des entrepreneurs individuels. Seuls les encours liés à une activité professionnelle sont désormais recensés. Enfin, l’enquête sur le coût du crédit est réalisée auprès des établissements de crédit et des sociétés financières ayant leur activité dans le département. Elle se base sur les crédits nouveaux accordés au cours du premier mois de chaque trimestre aux sociétés non financières, aux entrepreneurs individuels ainsi qu’aux ménages. 138