En 2022, l’IEDOM modifie son échelle de cotation, qui passe de 13 niveaux actuellement à 22 niveaux afin d’offrir une évaluation plus précise de la santé financière des entreprises cotées. Cette nouvelle échelle reflète également l’adaptation de la méthodologie de cotation aux exigences des statuts européens de la Banque de France, avec notamment un objectif de meilleure évaluation des risques et de la capacité de l’entreprise à y faire face.
L’IEDOM assure la mission de cotation des entreprises dans sa zone d’intervention, par délégation de la Banque de France.
À compter de 2022, la cotation communiquée aux dirigeants d’entreprise tient compte de ces changements.
C’est une appréciation sur la capacité d’une entreprise à honorer ses engagements financiers à un horizon de 1 an à 3 ans.
La cotation de l’IEDOM est une référence commune et reconnue, gratuite pour les entreprises, qui facilite le dialogue entre le prêteur et l’entreprise.
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Les fondamentaux restent inchangés et les mêmes éléments sont pris en compte pour coter une entreprise, à savoir :
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|Informations détaillées sur l’identité de l’entreprise|Secteurs d’activité
Liens économiques et financiers avec d’autres entités
Le cas échéant les évènements judiciaires ou autres évènements concernant l’entreprise|
|Encours de crédit|Crédits mobilisés, crédits mobilisables et engagements de garantie
Accordés aux entreprises par les établissements de crédit|
|Incidents de paiement sur effets de commerce|Déclarés par les établissements de crédit|
|Données qualitatives|En complément les analystes entretiennent des contacts directs avec des milliers de dirigeants à l’occasion de la démarche de cotation
Peuvent ainsi être collectés des éléments dits « qualitatifs » susceptibles d’avoir une influence favorable ou défavorable sur la situation d’une entreprise :
Une méthodologie fournissant à l’analyste, pour chaque entreprise étudiée, une probabilité de défaut fondée sur ses ratios et agrégats financiers :
Un processus similaire : une cotation à « dire d’expert » pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 €.
Si des scores sont utilisés dans la démarche de cotation en complément de l’analyse, ils n’en constituent pas la base et ne sont exploités qu’à titre complémentaire.
Dans chaque département, des analystes financiers se consacrent au suivi individuel des entreprises à l’IEDOM.
Une analyse humaine au plus proche de l’entreprise, actualisée au minimum chaque année.
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L’action de l’Institut d’émission concernant les entreprises des DOM et des collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte comporte plusieurs volets complémentaires : la centralisation des risques ; la centralisation des incidents sur effets ; la collecte des documentations comptables ou des annonces légales.
Ces données sont synthétisées dans une cotation, dont l’objet est de faire connaître à l’entreprise la perception de sa situation par l’IEDOM et de fournir au banquier un (…)
L’IEDOM attribue une cote aux entreprises recensées dans la base de données FIBEN, qui est une appréciation sur la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements financiers à un horizon de trois ans.
Les objectifs poursuivis sont de : fournir aux établissements de crédit une information sur la qualité des engagements qu’ils s’apprêtent à décider ou qu’ils ont déjà pris, répondant aux standards européens d’analyse du risque, aider les chefs d’entreprise à identifier les facteurs qui (…)
L’IEDOM dispose, à l’instar de la Banque de France, d’un "code de conduite de l’activité de cotation" destiné à garantir, tant à l’entreprise cotée qu’aux établissements de crédit qui vont utiliser la cotation, la qualité de son attribution : objectivité, indépendance, examen régulier, information sur la méthode et accès aux cotations. Ce code de conduite est similaire à celui de la Banque de France appliqué en métropole.
Le code de conduite se présente comme un référentiel déontologique (…)
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