Quelques signes d’amélioration en fin d’année
Après une année 2012 en demi-teinte, l’économie guyanaise a marqué le pas jusqu’au troisième trimestre 2013. La fin de l’année montre toutefois des signes de reprise avec une consommation des ménages en hausse et un redémarrage de l’investissement des entreprises. Dans ce contexte, la situation sur le marché du travail s’est dégradée à nouveau en (...)
La jeunesse de la population s’explique en grande partie par la fécondité élevée : 3,4 enfants par femme. Entre 2002 et 2012, la population guyanaise a progressé en moyenne de 3,6 % par an, soit un rythme six fois plus important qu’au niveau national. Selon les projections de l’Insee, la population devrait plus que doubler en 30 ans, et dépasser le demi-million en 2040.
La présence d’une forte population immigrée (30 % de la population), issue de vagues successives provenant de différents pays, (...)
Une économie en demi-teinte
La jeunesse de la population s’explique en grande partie par la fécondité élevée : 3,5 enfants par femme. Entre 1999 et 2011, la population guyanaise a progressé en moyenne de 3,5 % par an, soit un rythme cinq fois plus important qu’au niveau national. Selon les projections de l’Insee, la population devrait plus que doubler en 30 ans, et dépasser le demi-million en 2040.
La présence d’une forte population immigrée (30 % de la population), issue de vagues successives provenant de différents pays, (...)
Un dynamisme persistant
Cette petite économie (moins de 10 % du PIB des DOM en 2009) connaît depuis plusieurs années une très forte expansion : de 1999 à 2007, le PIB guyanais a progressé de 4,3 % par an en termes réels, contre 2,1 % par an en moyenne nationale. Cette vitalité est en grande partie liée au dynamisme démographique : l’augmentation de la population constitue un défi qui s’accompagne d’importants investissements en matière d’équipement du territoire et de l’essor d’un tissu productif pouvant ouvrir la voie à un (...)