Page 39 - Rapport annuel économique 2022 - Guyane
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   L’INDICATEUR DU CLIMAT DES AFFAIRES DE LA GUYANE
En 2022, l’activité résiste, mais ralentit par rapport à 2021. L’indicateur du climat des affaires (ICA) retrouve sa moyenne de longue période, s’établissant à 100,2 points, soit un niveau annuel proche de celui de 2019. Pour rappel, l’année 2021 fut marquée par une nette reprise économique, avec un ICA moyen culminant à 102,9 points. En 2022, la confiance des acteurs économiques du territoire se trouve altérée par de nombreuses incertitudes. Le déclenchement de la guerre russe en Ukraine en février 2022 ternit considérablement le paysage économique guyanais, et notamment l’activité spatiale. En outre, la poussée inflationniste dégrade les marges des entreprises et pèse sur le pouvoir d’achat des ménages. À cela s’ajoutent des difficultés d’approvisionnement importantes, qui se sont progressivement résorbées.
140 130 120 110 100
90 80 70 60 50
Dernier point = T4 2022
Indicateur du climat des affaires
(100 = Moyenne de longue période)
  Entrée de la France en récession
Grève du Port de Jarry
        Mouvement social guyanais Crise sociale aux Antilles
Impact Gilets jaunes
Crise Covid-19
   2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte France hors DOM (services marchands) Attention: les ICA harmonisés peuvent différer légèrement des ICA calculés pour chaque géographie. Sources : IEDOM, Banque de France
Méthodologie :
Cet indicateur, établi à partir des résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture de l’IEDOM au moyen d’une analyse en composantes principales, a pour objectif de résumer le maximum de l’information contenue dans chacune des questions de l’enquête de conjoncture. Afin d’en faciliter sa lecture, il est centré autour de 100 (moyenne de longue période) et a un écart-type de 10.
Interprétation :
L’indicateur synthétique du climat des affaires (ICA) élaboré par les Instituts d’émission s’interprète de la manière suivante : si la valeur de celui-ci est supérieure (respectivement inférieur) à 100, l’opinion des chefs d’entreprise sur l’activité est jugée favorable (respectivement défavorable), car supérieure (respectivement inférieure) à sa valeur moyenne sur longue période. Ainsi, plus l’ICA en niveau est élevé, meilleure est la perception de la conjoncture par les chefs d’entreprise.
Pour plus d’informations sur l’indicateur du climat des affaires, se référer à la note de l’Institut d’émission « Un nouvel indicateur pour aider au diagnostic conjoncturel dans l’Outre-mer » parue en mars 2010 et téléchargeable sur le site de l’IEDOM.
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