Informations économiques et financières
|
Taux bancaires et cours des devises
|
Rue de la Banque n°63 : Structure de la dette des entreprises et reprises économiques - analyse d’un groupe de pays
|
|
« Après la crise de 2008, la reprise a été plus rapide aux États-Unis que dans la zone euro. Selon certains auteurs, cette différence s’explique notamment par la capacité du système financier américain à remplacer le financement bancaire des entreprises par du financement obligataire. Le présent Rue de la Banque résume une étude empirique du comportement cyclique de la structure de la dette des entreprises dans 23 pays sur la période 1989-2013 [...] » Lire la suite
|
|
. . . . . . . . . . . . |
Blog-Notes Eco de la Banque de France : L’impact des défaillances d’entreprises est-il uniquement négatif ?
|
|
« Les défaillances d’entreprises ont connu en 2016-2017 leur plus fort recul depuis l’an 2000. La question de l’impact des défaillances est souvent réduite dans les débats publics aux conséquences négatives à court terme, en particulier sur l’emploi et les créanciers. Nous montrons qu’il peut aussi en découler des effets plus positifs à moyen-long terme, liés à la réallocation des ressources vers des entreprises plus productives.[...] » Lire la suite
|
|
|
|
|
|
Actualités de l’Institut et suivi de place
Premières tendances : baisse de l’indicateur du climat des affaires au premier trimestre
|
|
L’IEDOM a publié ses Premières tendances pour le premier trimestre 2018. Au cours de cette période, l’indicateur du climat des affaires, qui traduit l’opinion des chefs d’entreprise interrogés, a reculé de 1,9 point pour s’établir à 98,5 points. Cette baisse de l’ICA résulte principalement d’anticipations défavorables des chefs d’entreprise pour le trimestre à venir. En effet, les soldes d’opinion portant sur l’activité et les effectifs futurs se sont degradés. En revanche, sur la période écoulée, les chefs d’entreprise indiquent avoir bénéficié d’une amélioration de leur trésorerie et d’une réduction des délais de paiement, contribuant à limiter la dégradation de l’ICA.
|
. . . . . . . . . . . .
Evolutions monétaires : une activité bancaire toujours dynamique au second semestre
|
|
La publication Évolutions monétaires de l’IEDOM est parue pour le deuxième semestre 2017. L’activité bancaire martiniquaise demeure bien orientée au cours de cette période, comme en témoignent la hausse des encours de crédits et celle des dépôts collectés. Les crédits ont en effet augmenté de 3,3 % sur un an pour s’établir à 9,1 milliards d’euros en décembre 2017. Cette hausse s’explique par la progression des encours de crédits aux entreprises et aux ménages. Les actifs financiers, ont, quant à eux, progressé de 7,0 % sur un an et atteignent 8,0 milliards d’euros. Cette progression résulte de l’augmentation des dépôts à vue ainsi que de celle de l’épargne de long terme, soutenue par les contrats d’assurance-vie.
|
|
|
|
|
Réunion du Comité Consultatif d’Agence à l’IEDOM Martinique
Le 18 Mai 2018, l’agence IEDOM de la Martinique a tenu, dans ses locaux à Fort-de-France, un Comité Consultatif d’Agence (CCA) en présence des représentants des secteurs primaire et agroalimentaire, du BTP, du tourisme, du commerce et de l’industrie. Cette réunion a été l’occasion pour le service des Études de présenter le bilan de l’année 2017, en dévoilant notamment les indicateurs macroéconomiques, sectoriels, bancaires et financiers.
|
Actualités économiques locales
Bilan économique 2017 de l’INSEE : décroissance en 2016
|
|
L’INSEE a publié son Bilan économique 2017 pour la Martinique. Il fait état d’une baisse du PIB de l’ordre de 1,1 % en 2016, causée par la chute de l’investissement public et de la production de produits pétroliers. Malgré la baisse de la population, la consommation des ménages s’est maintenue. L’investissement a, quant à lui reculé de 4,6 % en 2016, principalement en raison de la baisse de l’investissement public. Les échanges commerciaux ont reculé en valeur mais progressé en volume, en lien avec la baisse des prix des produits pétroliers. Enfin, le secteur du tourisme amorce son décollage en 2016, avec une hausse des dépenses touristiques et du nombre de croisiéristes.
|
. . . . . . . . . . . .
Trafic aéroportuaire : hausse du nombre de passagers au premier trimestre
|
|
Le trafic de passagers à l’aéroport Aimé Césaire augmente de 4,8 % sur le premier trimestre 2018 par rapport à la même période en 2017, pour atteindre 579 716 passagers. Dans le détail, le trafic international enregistre une augmentation de 6,3 % sur un an, tirée à la hausse par la progression du trafic avec l’Europe (hors France hexagonale) et l’Amérique, notamment grace à la croisière tête de ligne et le développement des rotations avec l’Amérique du Nord. Le trafic avec l’hexagone a également augmenté, à hauteur de 10,0 %, en lien avec l’essor des dessertes vers les villes de province. Il représente les deux tiers de l’ensemble du trafic aérien martiniquais au premier trimestre. En revanche, le trafic aérien national régional (avec la Guyane et la Guadeloupe) recule de 6,6 % au cours de cette période. À noter que l’aéroport Aimé Césaire souhaite atteindre 2 millions de passagers en 2020.
|
|
|
|
Actualités économiques régionales
Bilan de la Banque Caribéenne de Développement en 2017
|
|
En 2017, la Banque caribéenne de développement (CDB) a approuvé des prêts et interventions d’assistance technique d’un montant de 364 MUSD, en hausse de 18 % par rapport à 2016. Parmi eux, 104 MUSD ont été affectés à de la réhabilitation et de la reconstruction en réponse aux ouragans de la fin d’année, notamment à Anguilla, Antigua-et-Barbuda et aux Iles Vierges Britanniques. La Banque a également soutenu les secteurs de l’énergie et de l’eau ainsi que ceux des transports et de la communication. Les remboursements des pays emprunteurs ont dans le même temps augmenté de 13 % à 233 MUSD. Davantage d’informations sont disponibles dans le bilan de la CDB.
|
. . . . . . . . . . . .
Baisse du tourisme dans les Caraïbes suite au passage des ouragans Irma et Maria
|
|
Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, la saison cyclonique 2017 a entrainé une perte de 826 100 visiteurs dans les Caraïbes, qui auraient pu générer 741 MUSD de revenus et soutenir 11 005 emplois. Pour rappel, le tourisme est le secteur le plus important dans les Caraïbes, contribuant à 15,2 % du PIB caribéen et 13,8 % de l’emploi. Dans de nombreux pays de la région, le secteur contribue même à plus de 25 % du PIB, contre une moyenne mondiale de 10,4 %. Certaines îles n’ayant pas été affectées par les cyclones Irma et Maria en septembre ont également souffert d’une baisse du tourisme, en raison d’une mauvaise information. Des informations complémentaires sont disponibles dans la publication du Conseil mondial du voyage et du tourisme.
|
|
|
|
|